Nos études terminées nous partons pour 8 mois avec un billet Tour du monde! Départ le 5 janvier et retour le 25 Août... 8 mois d'aventures, de paysages, de rencontres et de partage culturel... une expérience inoubliable que nous allons vous faire partager dans ce blog "Anaga: le Tour du Monde en 232 jours".
Ana'venture et Agat' the travel feeling!
jeudi 26 juillet 2012
lundi 23 juillet 2012
Cahuita
Nous continuons
notre découverte de la côte Caraïbe avec la petite ville de Cahuita. Nous
sommes rapidement séduites par l'ambiance tranquille et afro-caribéenne de
l'endroit. Les petites maisons colorées bordent les rues calmes du village. La
musique latine est omniprésente et donne un peu plus de charme à l'endroit.
Nous nous baladons
dans le parc naturel, une petite jungle bordant la mer de sable blanc aux
nombreux cocotiers. Une fois de plus nous côtoyons singles, oiseaux tropicaux
et nombreux insectes et reptiles.
Cette petite escale
nous permet aussi de passer une super soirée avec des locaux sur les rythmes
ragea, reggae et autres musiques latine.
Nous ne seront
restées que peu de temps au Costa Rica, car, malgré les nombreuses beautés
naturelles du pays, le niveau de vie très élevé sera un frein pour notre
budget.
Ce pays possède en
effet des spécificités très différentes du reste de l'Amérique centrale :
- niveau de vie et
salaires beaucoup plus élevés
- absence d'armée
nationale
- sécurité sociale,
éducation publique et service public moderne
- américanisation très
présente
- absence du climat
d'insécurité présent dans les pays voisins
Tortuguero
Enfin la terre
promise ! Le Costa Rica ! Après presque 3 jours en bus nous arrivons
enfin ! Ce petit marathon des villes les plus dangereuses d'Amériques du
Sud nous aura quelque peu fatiguées. En partant de San Pedro Sula nous
traverserons le Honduras et le Nicaragua, ferons une halte à Managua, à
l'ambiance plus que pesante, puis passeront enfin la frontière du Costa Rica.
Le pied à peine posé dans ce nouveau pays, nous pouvons finalement nous
détendre et nous laisser envahir par la bonne humeur et l'amabilité des
costaricains: pura vida !
Ne disposant que
d'un temps réduit, nous décidons de consacrer notre séjour aux magnifiques
parcs nationaux de la côté caribéenne avant de rejoindre le Panama.
Tout d'abord,
direction le parc national Tortuguero.
Nous arrivons en
bateau à travers les canaux qui s'enfoncent dans une végétation dense et verdoyante. Nous ne sommes donc pas
surprise d'apprendre que ce lieu est surnommé « la petite Amazonie ». Nous logerons
dans le petite village de Tortuguero, à l'entrée du parc, coincé entre
les nombreux affluents du fleuve et les grandes plages de sables noires,
donnant sur les Caraïbes.
Nous profiterons
d'une ballade en barque au petit matin, sous la pluie, pour observer les
nombreux oiseaux colorés, les crocodiles, les singes et toutes sortes de reptiles vivant dans
la jungle épaisse le long des canaux.
Puis nous nous rendrons dans le parc national à travers un petit sentier au
milieu de la jungle avant de rejoindre la plage. Cette fois nous ne rencontrerons
que des moustiques des tortues mortes et des vautours...Beaucoup moins
sympathique, mais la ballade en valait le coup ! Si nous n'avons pas pu
nous baigner nous avons au moins pu admirer le spectacles des hautes vagues
s'écrasant avec fracas sur le sable noir.
Enfin, cerise sur
le gâteau, nous assisterons, après le coucher du soleil, à la reproduction des
tortues vertes sur la plage. Après des jours de reproduction dans la mer les
tortues rejoignent la côte afin de déposer leurs œufs sous le regard émerveillé des touristes.
Elles cherchent alors l'endroit idéale pour abriter leur futur progénitures,
creusent longuement un trou à l’abri des regards et commencent leur difficile
travail. Elles entrent alors en transe afin de supporter la laborieuse ponte
d'une centaine d’œufs. Le spectacle est impressionnant ! Puis, épuisées de
leur efforts, elles recouvrent et camouflent avec soin leur nids et repartent
lentement vers l'océan.
samedi 21 juillet 2012
Trujillo
Après avoir passé 5 jours sur l'île
d'Utila, nous nous séparerons, Eric et moi, d'Agathe, plongeuse en
herbe ayant décidé de passer son deuxième niveau.
Nous nous rendrons à Trujillo, petit
village Garifuno de la côte la côte caraïbes à population
majoritairement afro-caribéenne, plus au sud des îles du Honduras,
peu touristique et recommandée par le Lonely Planet.. Cette virée
tranquille le long de la côte nous permettra de passer nos derniers
jours au Honduras en amoureux avant qu' Eric parte vers les USA et
que je rejoigne Agathe à San Pedro Sula pour que nous partions vers
le Costa Rica.
Mais comme le voyage en mode routard ne
se passe jamais tranquillement, nous ne réussiront pas à aller
directement à Trujillo après avoir quitter Utila avec le ferry...
Après un voyage plus long que prévu
(bus cassé) et que nous apprenions au bord de la route que l'hostel
au bord de la plage où nous devions aller n'existe plus (merci le
Lonely Planet 2009!), nous dormirons une nuit à l'entrée de la
petite ville portuaire de Puerto Castillo (qui s’avérera être à
la lumière du jour un bidonville !) .
Une fois arrivée à Trujillo, nous
déciderons de ne pas aller au moins cher cette fois-ci et nous
résiderons dans un super Hotel avec piscine face à la mer: la casa
Alemania . Nous ne regretterons pas notre choix car nous nous
rendrons compte que Trujillo est un lieu où presque aucuns
étrangers ne va car a peu d'attraits touristiques et où on ne se
sent pas vraiment les bienvenus!
Après la sympathie des Guatémaltèques
et des Mexicains c'est vrai que le ressenti au contact des Honduriens
est assez décevant, sans parler de l'insécurité environnante.
Donc à part la plage, boire des aguas
de coco et manger des baliadas ( LA spécialité Hondurienne)
omniprésente et économique : sorte de tortilla avec sauce de
haricot noires, fromage et viande au choix) il n'y a pas grand choses
à faire à Trujillo !
Cependant,
nous profiterons pleinement de cette semaine au soleil, sur la plage
entourés de collines verdoyantes aux milles palmiers, lieu où les
couchers de soleils sont absolument magnifiques.
Anaïs
Le grand bleu Caribéen
Ce qu'on ne dit pas dans l'article précédent c'est que sur Utila il y a tois règles à respecter. Ne pas dire je t'aime, ne pas dire j'arrête de boire et ne pas dire je pars demain. Mais la quatrième aurait pu être de ne pas dire je ne plongerai qu'une seule fois.
Après mon baptême de plongée en
Thaïlande j'avais entendu que l'île d'Utila était parfaite pour la
plongée et offrait des tarifs très avantageux. J'avais donc
l'intention de profiter de la beauté des fonds marins, le temps
d'une après-midi sous l'eau. Mais une chose en entraînant une autre
(prix défiant toute concurrence, équipe super sympa, instructeur
génial, ambiance festive et chaleureuse, bien être sous l'eau,
envie de découvrir la faune et la flore marine et beauté des lieux)
je me retrouve après 12 jours sur l'île avec mon niveau 2 de
plongée !
Mes journée sont rythmées par les
plongées la journée et la fête le soir. Chaque jour j'apprends un
peu mieux à me débrouiller sous l'eau et à apprécier les trésors
offerts par la barrière de corail. A peine la tête dans l'eau les
couleurs vives apparaissent dans l'eau cristalline. Bleu, orange,
vert, marron, jaune, rouge se côtoient sur les nageoires des
poissons et sur les centaines d'espèces de coraux. Tortues, requins
nourrices, raies aigles, murènes, poissons porc-épiques, flûtes,
perroquets, anges, limes, papillons, barracudas, calamars,
écrevisses, toutes sortes de crevettes et que sais-je encore font
désormais partis de mon quotidien. Je découvrirais aussi les
plongées en eaux profondes (jusqu'à 30m), de nuit, dans les
courants ou sur épave.
Je profite un peu de mon temps libre
pour découvrir l'île, faire du snorkling (masque et tuba) et buller
sur les plages de sable blanc.
Bref, une expérience inoubliable me
faisant entrer dans le monde de la plongée. Et ce n'est je l'espère
qu'un début !
Agathe
dimanche 8 juillet 2012
Utila
Utila est une des trois îles de la
baie caraïbes à l'est du Honduras, l'île la moins chère,
accueillant de jeunes voyageurs venus pour la bonne humeur planant
sur l'île et la beauté des fonds marins ( la barrière de corail
allant du Belize jusqu'aux îles du Honduras est la deuxième plus
grande après la grande barrière de corail Australienne). Dans cette
ancienne colonie britannique, à notre grande surprise la langue
principale est l'anglais ! Les locaux se mêlent désormais aux
étrangers, qui étant tombés amoureux du lieu, restent vivre sur
l'île.
Nous resterons 5 jours au « Parrots »:
un centre de plongée et hostel, avec lequel Agathe fera son « open
water » de plongée (1er niveau de plongée), Eric son baptême
de plongée, et Anaïs du snorkling (problèmes d'oreilles, donc
interdiction de voir les coraux trop en profondeur!).
Pendant qu'Agathe étudiera la théorie
et la pratique pour passer ses niveaux de plongée, Eric et Anaïs
profiterons des beaux coins de l'île.
Plage du nord de l’île accessible uniquement en traversant la jungle, plage publique et plage privée de l'île (la plage au perroquet et aux nombreuses sand flies, suceuses de sang), barrière de corail donnant directement sur le bord d'une des plages, îlot paradisiaque « water cays » où nous irons avec le groupe de plongée du Parrots... l'île est sans aucun doute très jolie, malgré les insectes qui nous gâcherons un peu la vie (grosse allergie due aux piqûres pour Anaïs) !
Mais le plus beau à Utila ce sont les
fonds marins qui font découvrir un autre monde lorsque l'on admire
les nombreux coraux et poissons multicolores. Vraiment magnifique,
nous n'auront pas de mal à rester des heures dans l'eau à admirer
ce spectacle aux milles couleurs .
Utila, ce sera aussi de bonnes rencontres et pas mal de fêtes sur les bars dansants donnant sur la mer.
Utila, ce sera aussi de bonnes rencontres et pas mal de fêtes sur les bars dansants donnant sur la mer.
vendredi 6 juillet 2012
Livingston
Changement
de décor total!Le bateau nous aurait-il amener jusqu'en Jamaïque ?
La petite ville de Livingston abrite une communauté afro-caribéenne
appelée Garifuno qui donne une ambiance si particulière à ce
lieu :
-ambiance
rastafaraï : joints roulés dans les feuilles de bananes,
rastas et omniprésence de Bob Marley
-nourriture
à base de poissons et lait de coco
-mamas
africaines offrant leurs services de coiffeuses pour nous tresser
(Agathe ne pourra résister!)
-temps
qui semble s'arrêter et donne une démarche nonchalante aux anciens
du village
-musique
ragga mélangée à la bachata et au bon vieux reggae
-mélange
en toute simplicité entre les guatémaltèques en habits
traditionnels et les Garifunos en baggy et mini short
-longues
plages de cocotiers où les pêcheurs se mélangent aux enfants
jouant dans l'eau encombrée de déchets
-grands
renois fidèles à leur réputation de grands dragueurs...On est bien
contente d'être en présence d'un mec. Surtout à la nuit tombée
quand l'ambiance s’assombrit un peu et devient plus pesante !
Une
fois n'est pas coutume, nous nous devons visiter le site classé
patrimoine de l'UNESCO de la région, et non rendons aux Siete
Altares. A travers une forêt dense nous remontons les terrasses
avant d'arriver à la cascade tant convoitée. Rencontre et baignade
agréable avec quelques locaux, une brésilienne et deux françaises
(ces trois dernières nous accompagnerons jusqu'au Honduras).
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