Voilà un petit moment
que je me plaignais de ne pas avoir de liberté pour visiter l'Asie
et que je voulais apprendre à conduire une moto. J'ai finalement eu
l'occasion d'apprendre à conduire les semi-automatique au Cambodge
et avec un papa motard, le Vietnam se prêtait parfaitement à une
aventure de quelques jours en moto.
Le chemin du retour se fait en toute sérénité dans ce paysage sublime et apaisant. Nous terminons la journée par un splendide coucher de soleil sur les rizières du village de Tam Coc. Une des habitantes nous invite dans un français presque parfait boire le thé dans sa maison. Une fois encore je crois en une naïve invitation mais après quelques minutes de conversation je comprends qu'elle veut surtout nous vendre ces broderies, très belles cela dit... Un peu déçue de cette manipulation je me console auprès d'une délicieuse fondue vietnamienne !
Nous voilà donc partis
tous les 3, moi et les bagages sur une moto et mes parents sur
l'autre. Le trajet d'Hanoi jusqu'à Ninh Binh, environ 100km, nous
permet d'observer avec amusement le ballet des motos et vélos sur la
route. Coiffés de leur casques ou de leurs chapeaux coniques les
vietnamiens transportent toutes sortes de marchandises. Ainsi se
succèdent sur la route en mauvais états des cargaisons de poules et
poussins, ballons, tuyaux, cannes à sucres, oiseaux en cage attachés
tant bien que mal aux divers moyens de transports. Puis en nous
éloignant de la ville quelques montagnes verdoyantes émergent
doucement aux côtés des constructions récentes symbole de
l'émergence économique du pays. Après plus de 3h de conduite à
slalomer entre les autres deux-roues, les camions et les bus nous
arrivons à Ninh Binh fatigués et et rouges de coups de soleil. La
ville n'a pas grand intérêt et nous décidons donc de poursuivre
jusqu'au petit village de Tam Coc. Le véritable spectacle commence.
Au milieu des rizières au vert insolent apparaissent sporadiquement
des morceaux de roches karstiques. Dans les champs les paysans
travailles la terre ou le riz, toujours coiffés du chapeau
traditionnel. Sur les routes les animaux et les vélos circulent
lentement au rythme de la vie paisible des villages. Le temps semble
s'être arrêté dans ce petit coin du monde. Nous visitons un temple
sacré et profitons du doux coucher de soleil.
Le deuxième jour, nous
partons sur les routes de la baie d'Halong terrestre. On s’arrête
régulièrement en chemin pour demander notre chemin (c'est pas
toujours facile sans carte routière et sans la maîtrise du
vietnamien..), s'extasier devant les paysages et prendre des photos
(que je perdrais par la suite...). Une fois de plus les géant
montagneux recouverts d'une végétation abondante émergent dans les
champs ou aux abords des rivières. C'est agréable de regarder les
paysans qui, tels des centaines de fourmis, s'affairent dans les
villages et dans les rizières. Nous rencontrons une jeune
vietnamienne, fière de ramener chez elle pour nous présenter à sa
famille. Je l'aide à faire ses devoirs en anglais et elle nous offre
quelques bananes. C'est un véritable plaisir de partager un moment
authentique sans qu'il ne soit question d'argent à la fin !
Sous le soleil ardent
nous visitons Hao Lu, une ancienne citée impériale et ses temples.
Plus tard dans la journée
nous nous laissons portées quelques heures pour une magnifique
promenade en bateau. Le fleuve se frai doucement un chemin au milieu
des douces montagnes qui la borde. La visite des grottes et temples
sacrés nous offre un peu de repos après des heures de motos.
Le chemin du retour se fait en toute sérénité dans ce paysage sublime et apaisant. Nous terminons la journée par un splendide coucher de soleil sur les rizières du village de Tam Coc. Une des habitantes nous invite dans un français presque parfait boire le thé dans sa maison. Une fois encore je crois en une naïve invitation mais après quelques minutes de conversation je comprends qu'elle veut surtout nous vendre ces broderies, très belles cela dit... Un peu déçue de cette manipulation je me console auprès d'une délicieuse fondue vietnamienne !
Le troisième jours nous
prenons la direction du parc naturel de Cuc Phuong. De nouveau nous
sommes séduits tout le long du trajet par les scènes des travaux
des champs et les paysages. La visite du parc commence par un rapide
tour du centre de recueillement des primates. Puis nous parcourons en
moto les chemins du parc entourés par un tourbillons de papillons
blancs. Ils sont des milliers et des milliers à virevolter sous la
chaleur écrasante.
Le reste de la journée
sera partagé entre la visite d'une grotte préhistorique, une sieste
sous les arbres et quelques parties de UNO dans une maison d’hôte
très sympathique.
Après une nuit courte et
difficile à cause de la chaleur nous tentons de rentrer à Hanoï.
Ce n'est pas une mince affaire de trouver notre route mais nous
finissons par comprendre les directions indiquées. En chemin nous
nous arrêtons visiter la célèbre pagode aux parfums où des
milliers de pèlerins viennent se recueillir chaque année. La
ballade en bateau jusqu'aux temples est très agréable mais le
retour bien plus difficile sous les gémissements des travailleurs
qui quémandent un pourboire alors qu'ils nous ont déjà fait payer
le double du prix de la promenade. Certains diront qu'on a peut être
eu tord, mais non on ne cédera pas, yen a marre des arnaques !
Il est temps de renter
pour trouver un peu de repos. Mais là encore la jungle urbaine teste
nos limites et nous sommes dévorés une heure durant dans des
embouteillages voraces où des milliers de motos, tels un gigantesque
essaim de bourdons, avancent lentement les unes à côté des autres.
Merci Agathe, de lire ces derniers ecrits m'a fait revivre quelques instants ces merveuilleux jours passés avec Sylvie et toi.
RépondreSupprimerBises Xavier