Ana'venture et Agat' the travel feeling!

Ana'venture et Agat' the travel feeling!
Le tour du monde en 232 jours: Ana'venture et Agat' the travel feeling!

lundi 27 février 2012

Eco-jungle treck

Besoin de nature et d'évasion, nous partons pour 3 jours de rando dans la campagne thaïlandaise en tour organisé.
Le premier jour nous rencontrons un petit couple de français très sympathique et prenons la route avec le reste du groupe un peu moins funky (3 bimbos anglaises habillées pour aller en boite de nuit, deux irlandaises sur-maquillées presque muettes et un couple de polonais dépressifs ne s'adressant pas la parole).

Nous commençons par une petite rando à dos d'éléphant. L'éléphant d’Anaïs et Julie, plutôt joueur décide d'arroser Anaïs qui finit plein de boue de la tête aux pieds ! Julie ne perd une pas une miette du spectacle et s'amuse bien de la situation. Agathe quant à elle, se voit proposer de monter carrément sur la tête de l'éléphant pour sa plus grande joie, évitant ainsi la compagnie d'une des anglaises et pouvant jouer à l’acrobate.


Puis nous prenons à pied le chemin d'une cascade où notre guide plein d'humour nous montre comment profiter de la baignade.

Mais fini de rigoler, c'est parti pour 3h de marche jusqu'au village Karen (ethnie des montagnes) où nous passerons la nuit. Si le début de la soirée s'avérait prometteur en nous réunissant auprès du feu, nous ne tardons pas à déchanter...En effet, les enfants du village commencent à chanter de manière mécanique, le visage inexpressif et sans aucune gaîté. On comprend rapidement que cet éco-treck est loin d'être l'expérience de partage interculturel que nous attendions. Et cerise sur le gâteau, on nous force la main pour faire une « donation » à la fin du spectacle, coupant court à tout contact entre les touristes et les villageois. Belle perversion de l'éco-tourisme !

Le lendemain nous nous retrouvons seules car le reste du groupe n'était là que pour une plus courte durée. Se réveillant avec une angine, Julie est contrainte de rester au village pour une petite sieste fiévreuse alors qu'Agathe et Anaïs partent pour une après-midi de treck dans la campagne à travers rizières, forêt, bambou et orchidées sauvages.



Le soir nous retrouvons un autre groupe au campement, bien plus dynamique, mais avec qui nous assistons de nouveau à la même mascarade !

Le dernier jour nous partons pour 3h de randonnée afin de rejoindre la station de bambou rafting. A quatre sur un grand radeau en bambou, nous descendons plus ou moins tranquillement la rivière, guidés par un petit thaïlandais. Attention, qui tiendra le mieux sur le bambou et gare aux fesses mouillées !




Puis retour à Chiang Mai plutôt satisfaites, mais avec tout de même quelques courbatures dans les jambes !

Chiang Mai

Changement de décor, après le sud nous prenons le chemin vers le nord réputé plus authentique. Nous arrivons à Chiang Mai, seconde ville de Thaïlande, un peu fatiguées mais surtout allégée de 2000 bats (environ 50€) pour Agathe, grâce à un voleur futé s’immisçant sous les sièges durant la nuit !
A la recherche d'un peu de tranquillité, cette semaine à Chiang Mai sera l'occasion de se livrer à diverses activités et en particulier à un treck dans la nature et à une initiation à la méditation.

Nous retrouvons Anne-Laure qui séjourne dans la ville pour prendre divers cours de massage. Hébergée par un ami, elle nous propose gentiment de la rejoindre. Richard, quadragénaire parisien exilé en Thaïlande, nous hébergera donc quelques jours nous faisant goûter aux joies du sédentarisme thaïlandais (surtout les barbeuc aux saveurs françaises qui nous avaient beaucoup manqués) !

Capitale du bien être, Chiang Mai offre aux touristes et locaux une multitude d'activités dont nous avons profité :

-Pour continuer sur notre lancée, nous exploitons les différents instituts de massage sans modération ! Massage thaï, réflexologie plantaire chinoise, massage du cou et du dos, de tout le corps, massages faits par des aveugles... Certains massages étant cependant plus réussis que d'autres (surtout quand on se trompe d'endroit) !

-Cours de box thaï pour apprenti (Julie) ou presque experte (Anaïs) avec un petit professeur thaï plein d'entrain et plutôt atypique. Démarrage un peu confus qui laisse imaginer le pire (difficultés à se retrouver, à communiquer et massage douteux pour échauffer les muscles) mais finalement super cours très pro dont nos deux sportives ressortent épuisées mais enrichies de nouvelles techniques de combat.



-Cours de Yoga acrobatique pour Anaïs et Anne-Laure quelque peu chaotique au milieu de semi professionnels. Pas toujours facile de mettre en œuvre les portés mais une fois la position trouvée on ressent les bienfaits des étirements et du yoga.

-Initiation à la capoeira pour Anne-Laure, Anaïs et Agathe. Si le départ commence doucement avec des chants brésiliens accompagnés du bilimbao, le cours prend rapidement une autre vitesse. Nos muscles souffrent un peu avec les échauffements intensifs et déjà nous voilà les fesses en l'air à apprendre des mouvements de combats de cet art afro-brésilien mêlant danse et art martial.

-Chiang Mai regorge aussi de petits marchés en tous genres : sunday market, night bazar, marché aux fleurs, nourriture à gogo et toujours plus d'artisanat.

 
-Pour nous plonger un peu plus dans la culture de la ville nous expérimentons le moyen de transport local: le scooter!!!Et c'est parti pour 2 jours de chevauchée enflammée sur les routes de la région.
C'est la première fois, la circulation est tumultueuse et il faut rouler à gauche mais la difficulté ne nous fait pas peur ! Cheveux ou tresses au vent, Anaïs sur un scooter, Agathe et Julie sur l'autre, nous partons à la découverte du petit village des ombrelles. Nous poussons la route un peu plus loin jusqu'à un parc très sympathique abritant des sources d'eau chaude où l'on peut faire cuire des œufs dans l'eau bouillante des geysers et où les familles thaïlandaises aiment se retrouver le dimanche.
On dirait qu'Agathe a fait ça toute sa vie et gourmande de « sensations fortes », elle emmène Julie sur son fier destrier dans les montagnes, à travers les petites routes sinueuses jusqu'au temple le plus vénéré de la ville, le Wat Doi Suthep.


 
-Pour ne pas déroger à la règle des villes thaïlandaises, les temples sont omniprésents et peut être-même plus qu'ailleurs. A chaque coin de rue on peut se recueillir devant Bouddha, amener des offrandes (encens, fleurs, bougies, sodas, sucreries ou même billets), sonner une des cloches pour la chance, déposer une feuille d'or sur l'une des représentions de l’Éveillé ou simplement s'émerveiller devant la beauté singulière de chaque temple.
Les temples sont sans aucun doute magnifiques mais à force d'en voir et revoir, on ne s'attarde plus à les visiter minutieusement !


-Et puis petit moment incongru de la vie thaïlandaise, on se retrouve dans le bazar de nuit à assister à l'élection de Miss Valentine's Day ! De jeunes thaïlandaises aux allures plus ou moins vulgaires défilent et re-défilent sur scène sous le regard ébahi des spectateurs. Et comble du burlesque, cette soirée tant attendue est animée par un/une ladyboy obèse et un petit thaïlandais fluet aux tendances homosexuelles !

samedi 11 février 2012

Ko Phi Phi et le sud thaïlandais

Alors que la plupart d'entre vous tente de survivre dans le froid glacial de notre douce France, nous partons vérifier la légendaire réputation des plages du sud de la Thaïlande. Direction Ko Phi Phi pour 4 jours, une des plus belles îles, bien connue pour ses plages paradisiaques et ses incroyables formations rocheuses.
Nous retrouvons là-bas Anne-Laure, notre petite masseuse française rencontrée en Inde, en compagnie d'une nouvelle amie Émilie.



Ko Phi Phi c'est:

-un paysage à couper le souffle lorsque sous nous yeux ébahis la plage de sable blanc rencontre une eau bleu turquoise cristalline surplombée de formations karstiques recouvertes de végétation luxuriante.


-une île malheureusement saturée par un tourisme de masse commençant à ressembler à sa voisine Pucket, autrement dit «Bofland»

-des prix exorbitants mettant un coup à nos porte-monnaie

-le paradis de la fête arrosé à coup de buckets de cocktails détonants (alcool servi dans un petit sceau) et de musique techno-house assourdissante. Si Ko Phi Phi n'est pas le lieu mythique de la full moon party (Ko Phan Gan), ici c'est la fête sur la plage tous les soirs. Pour le fun on a expérimenté ce tumulte nocturne une fois mais cette ambiance à répétition devient vite lassante et stérile et n'est finalement pas pour nous.


-hôtels de luxe et petits bungalows en bambou, que nous avons choisi, se côtoient, au même titre que les diverses embarcations (speed boat, pirogues..)

-une horde de rabatteurs qui nous harcèle le pied à peine posé sur l'île

-de splendides fonds marins où les poissons multicolores dansent avec les amateurs de snorkling (masque et tuba). On ne se lasse pas au fil des jours de cette agréable expérience.


-l'occasion pour Julie et Agathe de faire un baptême de plongée. Impossible de résister à la tentation de découvrir, grâce à la plongée sous marine, les fonds marins de l’île. Enfin un peu de paix dans le monde du silence, à 20 mètres sous la mer. Si les coraux ne sont pas extraordinaires, la faune elle, ne nous a pas déçues!

-des ballades en bateau  dont on raffole et qui nous permettent de découvrir les multiples contours de l’île et ses innombrables plages insolites: Maya beach où a été tourné une partie du film «La plage» avec Leonardo Di Caprio, Monkey beach où de nombreux singes tentent d'arracher la nourriture aux touristes trop peu prudents...Ces excursions en mer nous permettent surtout de passer de supers journées entre nanas, loin du bruit et de la foule. Juste nous, le silence et la mer, si on fait abstraction des autres bateaux de touristes qui ne sont jamais loin...


-la planète anglophone qui nous ferait presque oublier que nous sommes en Thaïlande. Les seuls thaïlandais présents sur l'île sont au service de l'industrie du tourisme qui tue à petits feux l'authenticité de l'endroit.


-quelques traces encore du tsunami dont les gens ne parlent qu'à demi mots en essayant d'oublier. Il ne faudrait surtout pas que Ko Phi Phi soit déchue de son statut de petit paradis sur terre pour le plus grand plaisir des touristes assoiffés d’exotisme, d'autant plus que le tourisme est la première source de revenus des thaïlandais.

On aura bien profité des vertus du soleil et de la mer dans une ambiance conviviale entre copines mais sans vouloir noircir le tableau, on ne peut que regretter les ravages provoqués par ce tourisme de masse qui sont à la mesure de la beauté et de la richesse de cette île.

Avant de continuer notre périple vers le nord du pays nous faisons une petite halte dans la ville de Krabi. Ces 24h de repos à ne rien faire étaient bien nécessaires avant les 15h de bus pour remonter jusqu'à Bangkok.

Bangkok

Nouveau pays, nouvelle compagne.

Avant tout récit sur la Thaïlande il semble nécessaire de vous présenter Julie.
1m68, 60 kg, 29 ans, brune piquante déchaînée sur les pistes de danse, très mature et à la fois fraîche comme lors de ses 20 ans, psychologue de formation, amie de Master d’Anaïs et surtout grande voyageuse.
Julie que nous retrouvons à Bangkok fera partie du voyage jusqu'à la fin du mois de mars.






Bangkok ou l'Eldorado des voyageurs. Dans ce carrefour du Sud-Est asiatique, tout est facile, tout est simple. A nous les massages, les salons de beauté, les petits marchés et autres trésors.
Après notre voyage en Inde, la Thaïlande c'est les vacances. Pas d'entourloupes toutes les 5 minutes et surtout tout est à disposition. A Bangkok on trouve tout ce que l'on veut, ce que l'on ne veut pas et même ce qu'on ne soupçonnerait pas vouloir!








C'est le moment pour nous de faire ce qui est nécessaire à la bonne continuation du voyage: visa pour le Vietnam (à moitié prix!), épilation, envoi de colis et la fête aussi un peu, histoire d'oublier la vie de none indienne.

Sous la chaleur écrasante, nous découvrons peu à peu pendant 3 jours, la culture thaïlandaise.
On se perd facilement dans toutes sortes de marchés: du marché aux fleurs en passant par le marché fourre-tout de Chinatown jusqu'au marché glauque des prostituées (attention ne jamais accepter un ping-pong show ou vous risquez de découvrir des raquettes particulières). Sur les marchés locaux se côtoient souvenirs, nourriture, films porno ou encore armes à feu.

La Thaïlande c'est aussi la découverte d'une nouvelle cuisine qui ravira nos papilles. Dans les petits bouis-bouis locaux on trouvent toutes sortes de nouilles et riz mais aussi une multitude de fruits tropicaux à de très bas prix. Et puis ici plus besoin de faire attention aux glaçons, aux piments (il n'y en a que si on le veut) et les conditions sanitaires sont plutôt bonnes. Ça rend les repas drôlement plus simples et délicieux. Et histoire de pousser l'exotisme encore un peu plus loin, Anaïs et Agathe «dégusterons», non sans un certain dégoût, de charmants petits vers frits.

Niveau religion on passe de l'hindouisme majoritaire en Inde au bouddhisme omniprésent.
Chacun noue une relation singulière avec Bouddha, que ce soit dans un lieu de culte où dans l'intimité des maisons. On retrouve Bouddha sous de multiples formes selon les croyances de chacun. Bouddha assis ou couché, mini Bouddha ou de 40 m de long, rieur ou méditatif, sous sa forme chinoise ou thaïlandaise.
L'architecture s'en ressent elle aussi car des temples magnifiques sont présents partout dans la ville, des couleurs vives, aux toits recourbés vers le haut et ornés de dorures sans fin.





C'est aussi le moment de prendre un peu soin de nous et la Thaïlande, temple du massage, se prête tout à fait à cela. A ne pas s'y méprendre le massage thaïlandais n'a rien a voir avec un massage relaxant tel qu'on se l'imagine. C'est un massage à visée thérapeutique à base de pressions digitales sur différents points énergétiques afin de libérer le corps de ses tensions et de refaire circuler l'énergie. Si sur le moment le massage peut s'avérer très douloureux, on s'en ressent d'autant plus libéré par la suite. Nous avons donc testé dans une des écoles de médecine traditionnelle thaïlandaise des plus réputées, un massage du corps à base d'herbes médicinales et nous en sommes ressorties régénérées. Outre les établissement réputés, des massages sont proposés dans tous les coins de rue pour moins d'une dizaine d'euros. Nos pieds fatigués par les visites ont bien apprécié la séance amatrice de réflexologie plantaire. Et histoire de tout essayer nous avons aussi testé le nettoyage des pieds par des petits poissons friands des peaux mortes.



Bangkok reflète aussi la triste réalité du tourisme sexuel. Concentrées principalement dans le quartier de Patpong, les prostituées souvent très jeunes, sont exhibées telle de la marchandise prête à être consommée. Le client n'a plus qu'à faire son choix dans un menu de fantasmes à volonté.
La perversion prend toutes les formes, du client qui cherche à assouvir ses pulsions dans l'immédiat à celui qui souhaite être accompagné par une femme-objet ou une femme-enfant pendant la durée de son séjour.
Cette liberté sexuelle permet à côté de ça, la réalisation totale du transsexualisme. Les «lady boy» semblent faire partie intégrante du décor de la société thaïlandaise.




Bien que pour le moment, on ait appréhendé que superficiellement la culture thaïlandaise, quelques traits ressortent déjà. Globalement les thaïlandais sont des personnes très calmes, souriantes, gentilles et bienveillantes. Ici on ne se sent jamais en insécurité. Cependant il est souvent difficile de communiquer avec eux. Cela est du d'une part, à une maîtrise tout a fait relative de l'anglais et d'autre part, à un mode de communication totalement différent, ce qui peut générer quelques malentendus. Il est vrai qu'en tant que touristes occidentales, on pose des questions précises appelant des réponses concrètes et rapides, tandis que les thaïlandais nous noient souvent dans des discours évasifs, répétitifs n’atteignant pas l'objectif escompté. Ici tout est «same same but diferent» ce qui mêle étrangement simplicité et paradoxes.

THAILANDE



samedi 4 février 2012

Goa ou la réplique indienne du Brésil !


Besoin de se ressourcer, de se reposer, de prendre le soleil et surtout de ne rien faire. L'idéale : lézarder 5 jours sur les plages de Goa!
Mais pourquoi Goa est si légendaire pour les voyageurs d'Inde ?

Goa c'est tout simplement :
-une région dévouée au tourisme aussi bien indien qu'occidental et des étendues de plages sur plus de 100km
-des paysages magnifiques rappelant le brésil avec ces plages de sable fin, ces cocotiers et ces collines verdoyantes tout le long de la côte

-une noix de coco à siroter pour épancher la soif due aux 30°C

-des touristes européens et américains en bikini et petites robes se mêlant aux indiens en saris( même dans l'eau !)

-des petites cahutes sur la plage que l'on peut louer 5€ la nuit seulement
-des fruits de mer à gogo que l'on se risque à goûter seulement avec parcimonie parce qu'on est en Inde quand même.... donc on n'est jamais sure de la fraîcheur des aliments au grand désespoir d'Agathe
-le choix entre Goa sud calme où la tranquillité est de rigueur et Goa nord ou le mot d'ordre et party party à ciel ouvert
-un lieu encore légendaire il y a quelques années pour les hippies européens, mais on trouve cela dit encore quelques rares spécimens égarés entre deux cocotiers aujourd'hui
-des plages plutôt propres malgré l'omniprésence des chiens et des vaches parmi les vacanciers faisant bronzette

-un lieu de prédilection pour les experts ou apprentis en méditation, yoga et massages

-une influence portugaise encore un peu palpable surtout concernant l'architecture de l'ancien Goa et la religion catholique assez présente

-des bus locaux dans lesquels on passe des heures interminables à aller de villages en villages pour traverser l’immense Goa en compagnie d'indiens tous plus amusants les uns que les autres
-une rencontre sympa avec nos voisins de cahute, un berlinois de 38 ans en paraissant 10 de moins, un anglais à la recherche de ses racines indiennes et un lituanien s'improvisant prof de yoga
-deux anniversaires sous le soleil, vraies pizzas cuites au feu de bois ou mojito à la main ces 24 ans s'annoncent bien ! Avec en bonus les mains expertes d'Anaïs immortalisant le moment en nous décorant les mains de mehendi (henné)

Vivifiées par ces quelques jours de détentes nous sommes prêtes à affronter notre troisième vol pour rejoindre la Thaïlande.

Mumbai


Enfin la chaleur et le soleil ! Ces 3 jours à Mumbai donne le ton de la suite du voyage, chassant rapidement les mauvais souvenirs du grand froid !
A Mumbai on reste dans l'ambiance riche de Delhi. Accueillies à l'aéroport par notre couch surfeur en lunette de soleil et à l'anglais parfait, nous sommes conduites dans une voiture de luxe jusqu'à sont appartement dans un quartier plutôt huppé près d'un lac.

Après des repas pris sur le sol avec une nourriture basique, nous nous retrouvons avec notre couch surfeur Umang et une australienne, à manger des pizzas dans un fast food américain ! Et oui Mumbai c'est l'Inde moderne ! Si beaucoup de femmes sont toujours habillées de façon traditionnelle, on sent cependant que l'atmosphère a changé. Les gens sont plus respectueux, plus serviable et moins oppressants. On va et viens à notre guise sans avoir négocier à chaque coin de rue.

Dès le premier jour nous expérimentons le train de banlieue de la ville, une version en plein air du métro parisien. On se pousse, se marche dessus mais le tout avec beaucoup de calme et le sourire ! Si la séparation des wagons pour hommes et femmes reste choquante dans sa conception on est pourtant soulagée de ne pas avoir à se coller contre les indiens moustachus nous déshabillant du regard. 

 

On profite de notre première soirée pour se mêler sur la plage aux indiens fêtant le Republic Day (notre 14 juillet quoi) et écouter de la musique traditionnelle dans un petit café artistique.

Le lendemain c'est visite approfondie du centre touristique de la ville, petits achats de souvenirs et rencontre très sympathique d'un couple de françaises avec qui nous passons une partie de la journée.




Le dernier jour sera consacré à la visite éclair (car ensuite un bus nous attend, encore et toujours) des grottes d'éléphanta, patrimoine mondiale de l'humanité. Après 1h de ballade en bateau nous découvrons, en compagnie d'une multitude de singes et d'aigles, de jolies sculptures encastrées dans de sortes de grottes/temples représentant les divinités hindouistes.



Après l'effervescence de la ville direction la playa ! A nous Goa !