Ana'venture et Agat' the travel feeling!

Ana'venture et Agat' the travel feeling!
Le tour du monde en 232 jours: Ana'venture et Agat' the travel feeling!

lundi 23 juillet 2012

Cahuita


Nous continuons notre découverte de la côte Caraïbe avec la petite ville de Cahuita. Nous sommes rapidement séduites par l'ambiance tranquille et afro-caribéenne de l'endroit. Les petites maisons colorées bordent les rues calmes du village. La musique latine est omniprésente et donne un peu plus de charme à l'endroit.
Nous nous baladons dans le parc naturel, une petite jungle bordant la mer de sable blanc aux nombreux cocotiers. Une fois de plus nous côtoyons singles, oiseaux tropicaux et nombreux insectes et reptiles.
Cette petite escale nous permet aussi de passer une super soirée avec des locaux sur les rythmes ragea, reggae et autres musiques latine.








Nous ne seront restées que peu de temps au Costa Rica, car, malgré les nombreuses beautés naturelles du pays, le niveau de vie très élevé sera un frein pour notre budget.
Ce pays possède en effet des spécificités très différentes du reste de l'Amérique centrale :
- niveau de vie et salaires beaucoup plus élevés
- absence d'armée nationale
- sécurité sociale, éducation publique et service public moderne
- américanisation très présente
- absence du climat d'insécurité présent dans les pays voisins

Tortuguero

Enfin la terre promise ! Le Costa Rica ! Après presque 3 jours en bus nous arrivons enfin ! Ce petit marathon des villes les plus dangereuses d'Amériques du Sud nous aura quelque peu fatiguées. En partant de San Pedro Sula nous traverserons le Honduras et le Nicaragua, ferons une halte à Managua, à l'ambiance plus que pesante, puis passeront enfin la frontière du Costa Rica. Le pied à peine posé dans ce nouveau pays, nous pouvons finalement nous détendre et nous laisser envahir par la bonne humeur et l'amabilité des costaricains: pura vida !
Ne disposant que d'un temps réduit, nous décidons de consacrer notre séjour aux magnifiques parcs nationaux de la côté caribéenne avant de rejoindre le Panama.
Tout d'abord, direction le parc national Tortuguero.
Nous arrivons en bateau à travers les canaux qui s'enfoncent dans une végétation dense  et verdoyante. Nous ne sommes donc pas surprise d'apprendre que ce lieu est surnommé « la petite Amazonie ».  Nous logerons  dans le petite village de Tortuguero, à l'entrée du parc, coincé entre les nombreux affluents du fleuve et les grandes plages de sables noires, donnant sur les Caraïbes.
Nous profiterons d'une ballade en barque au petit matin, sous la pluie, pour observer les nombreux oiseaux colorés, les crocodiles, les singes  et toutes sortes de reptiles vivant dans la  jungle épaisse le long des canaux. Puis nous nous rendrons dans le parc national à travers un petit sentier au milieu de la jungle avant de rejoindre la plage. Cette fois nous ne rencontrerons que des moustiques des tortues mortes et des vautours...Beaucoup moins sympathique, mais la ballade en valait le coup ! Si nous n'avons pas pu nous baigner nous avons au moins pu admirer le spectacles des hautes vagues s'écrasant avec fracas sur le sable noir.
Enfin, cerise sur le gâteau, nous assisterons, après le coucher du soleil, à la reproduction des tortues vertes sur la plage. Après des jours de reproduction dans la mer les tortues rejoignent la côte afin de déposer leurs œufs  sous le regard émerveillé des touristes. Elles cherchent alors l'endroit idéale pour abriter leur futur progénitures, creusent longuement un trou à l’abri des regards et commencent leur difficile travail. Elles entrent alors en transe afin de supporter la laborieuse ponte d'une centaine d’œufs. Le spectacle est impressionnant ! Puis, épuisées de leur efforts, elles recouvrent et camouflent avec soin leur nids et repartent lentement vers l'océan.









samedi 21 juillet 2012

COSTA RICA

Trujillo


Après avoir passé 5 jours sur l'île d'Utila, nous nous séparerons, Eric et moi, d'Agathe, plongeuse en herbe ayant décidé de passer son deuxième niveau.

Nous nous rendrons à Trujillo, petit village Garifuno de la côte la côte caraïbes à population majoritairement afro-caribéenne, plus au sud des îles du Honduras, peu touristique et recommandée par le Lonely Planet.. Cette virée tranquille le long de la côte nous permettra de passer nos derniers jours au Honduras en amoureux avant qu' Eric parte vers les USA et que je rejoigne Agathe à San Pedro Sula pour que nous partions vers le Costa Rica.

Mais comme le voyage en mode routard ne se passe jamais tranquillement, nous ne réussiront pas à aller directement à Trujillo après avoir quitter Utila avec le ferry...

Après un voyage plus long que prévu (bus cassé) et que nous apprenions au bord de la route que l'hostel au bord de la plage où nous devions aller n'existe plus (merci le Lonely Planet 2009!), nous dormirons une nuit à l'entrée de la petite ville portuaire de Puerto Castillo (qui s’avérera être à la lumière du jour un bidonville !) .

Une fois arrivée à Trujillo, nous déciderons de ne pas aller au moins cher cette fois-ci et nous résiderons dans un super Hotel avec piscine face à la mer: la casa Alemania . Nous ne regretterons pas notre choix car nous nous rendrons compte que Trujillo est un lieu où presque aucuns étrangers ne va car a peu d'attraits touristiques et où on ne se sent pas vraiment les bienvenus!

Après la sympathie des Guatémaltèques et des Mexicains c'est vrai que le ressenti au contact des Honduriens est assez décevant, sans parler de l'insécurité environnante.

Donc à part la plage, boire des aguas de coco et manger des baliadas ( LA spécialité Hondurienne) omniprésente et économique : sorte de tortilla avec sauce de haricot noires, fromage et viande au choix) il n'y a pas grand choses à faire à Trujillo !

Cependant, nous profiterons pleinement de cette semaine au soleil, sur la plage entourés de collines verdoyantes aux milles palmiers, lieu où les couchers de soleils sont absolument magnifiques.

Anaïs










Le grand bleu Caribéen


Ce qu'on ne dit pas dans l'article précédent c'est que sur Utila il y a tois règles à respecter. Ne pas dire je t'aime, ne pas dire j'arrête de boire et ne pas dire je pars demain. Mais la quatrième aurait pu être de ne pas dire je ne plongerai qu'une seule fois.
Après mon baptême de plongée en Thaïlande j'avais entendu que l'île d'Utila était parfaite pour la plongée et offrait des tarifs très avantageux. J'avais donc l'intention de profiter de la beauté des fonds marins, le temps d'une après-midi sous l'eau. Mais une chose en entraînant une autre (prix défiant toute concurrence, équipe super sympa, instructeur génial, ambiance festive et chaleureuse, bien être sous l'eau, envie de découvrir la faune et la flore marine et beauté des lieux) je me retrouve après 12 jours sur l'île avec mon niveau 2 de plongée !
Mes journée sont rythmées par les plongées la journée et la fête le soir. Chaque jour j'apprends un peu mieux à me débrouiller sous l'eau et à apprécier les trésors offerts par la barrière de corail. A peine la tête dans l'eau les couleurs vives apparaissent dans l'eau cristalline. Bleu, orange, vert, marron, jaune, rouge se côtoient sur les nageoires des poissons et sur les centaines d'espèces de coraux. Tortues, requins nourrices, raies aigles, murènes, poissons porc-épiques, flûtes, perroquets, anges, limes, papillons, barracudas, calamars, écrevisses, toutes sortes de crevettes et que sais-je encore font désormais partis de mon quotidien. Je découvrirais aussi les plongées en eaux profondes (jusqu'à 30m), de nuit, dans les courants ou sur épave.

Je profite un peu de mon temps libre pour découvrir l'île, faire du snorkling (masque et tuba) et buller sur les plages de sable blanc.

Bref, une expérience inoubliable me faisant entrer dans le monde de la plongée. Et ce n'est je l'espère qu'un début !

Agathe








dimanche 8 juillet 2012

Utila

Utila est une des trois îles de la baie caraïbes à l'est du Honduras, l'île la moins chère, accueillant de jeunes voyageurs venus pour la bonne humeur planant sur l'île et la beauté des fonds marins ( la barrière de corail allant du Belize jusqu'aux îles du Honduras est la deuxième plus grande après la grande barrière de corail Australienne). Dans cette ancienne colonie britannique, à notre grande surprise la langue principale est l'anglais ! Les locaux se mêlent désormais aux étrangers, qui étant tombés amoureux du lieu, restent vivre sur l'île.

Nous resterons 5 jours au « Parrots »: un centre de plongée et hostel, avec lequel Agathe fera son « open water » de plongée (1er niveau de plongée), Eric son baptême de plongée, et Anaïs du snorkling (problèmes d'oreilles, donc interdiction de voir les coraux trop en profondeur!).

Pendant qu'Agathe étudiera la théorie et la pratique pour passer ses niveaux de plongée, Eric et Anaïs profiterons des beaux coins de l'île.



Plage du nord de l’île accessible uniquement en traversant la jungle, plage publique et plage privée de l'île (la plage au perroquet et aux nombreuses sand flies, suceuses de sang), barrière de corail donnant directement sur le bord d'une des plages, îlot paradisiaque « water cays » où nous irons avec le groupe de plongée du Parrots... l'île est sans aucun doute très jolie, malgré les insectes qui nous gâcherons un peu la vie (grosse allergie due aux piqûres pour Anaïs) !
Mais le plus beau à Utila ce sont les fonds marins qui font découvrir un autre monde lorsque l'on admire les nombreux coraux et poissons multicolores. Vraiment magnifique, nous n'auront pas de mal à rester des heures dans l'eau à admirer ce spectacle aux milles couleurs .
Utila, ce sera aussi de bonnes rencontres et pas mal de fêtes sur les bars dansants donnant sur la mer.







vendredi 6 juillet 2012

HONDURAS

Livingston

Changement de décor total!Le bateau nous aurait-il amener jusqu'en Jamaïque ? La petite ville de Livingston abrite une communauté afro-caribéenne appelée Garifuno qui donne une ambiance si particulière à ce lieu :
-ambiance rastafaraï : joints roulés dans les feuilles de bananes, rastas et omniprésence de Bob Marley
-nourriture à base de poissons et lait de coco
-mamas africaines offrant leurs services de coiffeuses pour nous tresser (Agathe ne pourra résister!)
-temps qui semble s'arrêter et donne une démarche nonchalante aux anciens du village
-musique ragga mélangée à la bachata et au bon vieux reggae
-mélange en toute simplicité entre les guatémaltèques en habits traditionnels et les Garifunos en baggy et mini short
-longues plages de cocotiers où les pêcheurs se mélangent aux enfants jouant dans l'eau encombrée de déchets
-grands renois fidèles à leur réputation de grands dragueurs...On est bien contente d'être en présence d'un mec. Surtout à la nuit tombée quand l'ambiance s’assombrit un peu et devient plus pesante !







Une fois n'est pas coutume, nous nous devons visiter le site classé patrimoine de l'UNESCO de la région, et non rendons aux Siete Altares. A travers une forêt dense nous remontons les terrasses avant d'arriver à la cascade tant convoitée. Rencontre et baignade agréable avec quelques locaux, une brésilienne et deux françaises (ces trois dernières nous accompagnerons jusqu'au Honduras).