Ana'venture et Agat' the travel feeling!

Ana'venture et Agat' the travel feeling!
Le tour du monde en 232 jours: Ana'venture et Agat' the travel feeling!

lundi 30 avril 2012

Les villages et sites indigènes de la région de l’État de Oaxaca


Après avoir visité de fond en comble la ville de Oaxaca, ses musées et ses multiples belles églises je déciderai de partir à l'aventure pour connaître les villages alentours. Je partirai donc, deux jours de suite, en « taxis compartidos » et bus locaux, sur les routes menant aux petits villages zapotecos de la région .

A Santa Ana del Valle je me baladerai dans ce village aride et rencontrerai une famille d’artisans zapotecos qui m'inviteront à manger et à voir leur atelier de confection d'artisanat et tapis en laine. Les femmes de la famille me montreront leur travail et comment elle travaillent la laine, de la coloration avec des produits naturels jusqu'à la confection minutieuse dans les métiers à tisser.

A Tlacolula je suivrai une femme du village avec son fils, dans le marché locale, où je pourrai voir son aptitude de négociation entre les étalages, et goûter avec elle les spécialités du coin.

J'irai aussi à San Bartelo pour admirer l'artisanat local : le « barro negro » (céramique de terre cuite noire) et déambulerai dans l'immense marché d' Ortoclan enre les femmes en habits traditionnels vendant de tous (légumes, insectes à manger, coqs de combats, chèvres et dindons vivants...et les spécialités culinaires locales : le quesillo, le mole, la tlayuda et les tamales).

Quand Citlalli aura terminé son cours nous irons aussi ensemble dans d'autres petits villages alentours (Tule, Teotitclan del Valle, Hierbe el Agua célèbre pour sa piscine naturelle bleu azur et sa cascade petrifiée ) et connaîtrons les célèbres ruines zapotecas de Monte Alban et Mitla. Nous ferons un tour touristique nous permettant de voir le maximum de choses en une journée et pourrons observer la confection artisanale de l'art de la région ainsi que du mezcal. Nous irons dans une fabrique de mezcal, ce qui nous permettra d'apprendre comment se fait cet alcool à base de cactus. Nous ferons aussi une dégustation de tous les types de mezcal existants : des plus forts aux plus sucrés, des liqueurs fruités aux mélanges les plus dissuasifs (« pechuga » blanc de poulet, « guzano » vers, herbes..).










Oaxaca


Oaxaca est la capitale de l’état du même nom , un état immense du sud du Mexique donnant sur la côte pacifique, connu pour sa beauté, ses ruines zapotecas et ses excellentes spécialités culinaires très variées. Je partirai d'Aguas Calientes avec Citlalli et un de ses ami photographe : Jorge, qui tous deux participeront à un cours de technique sténopé dans un centre culturel de Oaxaca.

Nous resterons environ deux semaines dans cette belle ville coloniale, et, la première semaine, pendant que mes amis photographes se formeront à une technique ancienne de photographie, je découvrirai la ville et ses alentours.

J'adorerai Oaxaca et son atmosphère de ville du sud, colorée, tranquille, traditionnelle et animée. Une ville où il fait bon vivre et où il y a toujours un événement culturel ou musical organisé. J’assisterai à de nombreux spectacles de danse et musique traditionnelle, des défilés en habits brodés oaxaquéniaux... Je déambulerai dans les nombreux marchés et pourrai donc me rendre compte de la richesse locale tant au niveau de la beauté de l'artisanat que des spécialités culinaires de l'état de Oaxaca : région du mezcal (tequila locale) du cacao, du café et du mole de chocolate (sauce faite à base de chilis secs et chocolat). En visitant de nombreux musées et centres culturels j'en apprendrai aussi beaucoup sur l'histoire de l'état et de ses peuples indigènes (plus de 10 ethnies indigènes dont les zapotecos, peuples majoritaires), sur l'art, ainsi que sur les traditions de la région. Je participerai aussi à la semaine de photographie sténopé avec mes amis photographes et en apprendrai plus sur cette technique et sur le développement en laboratoire.

Oaxaca sera aussi de bonnes rencontres et retrouvailles (retrouvailles d'un ami mexicain rencontré en Argentine !) dans la bonne humeur et la générosité mexicaine lors de soirées arrosées au mezcal local !








samedi 28 avril 2012

Nouvel an Khmère à Koh Kong

Le nouvel an khmère arrive à grands pas. Depuis déjà des semaines les cambodgiens se préparent à rentrer dans leur village d'origine et me demande où moi je vais célébrer l'arrivée de cette nouvelle année. Mes plans changent et rechangent, les bus sont tous pleins, les guest house aussi...Finalement la décision est prise Mbola, Anaïs et moi prenons un bus pour Koh Kong à l'ouest de Cambodge, tout près de la Thaïlande, au bord de la mer. Sur place nous retrouverons Christelle, dont la mère est Cambodgienne (détail important car ce sera aussi notre traductrice durant ces 4 jours), Matthieu et ses deux potes, Max et Saber.

Après 6h de bus nous arrivons en début d'après-midi dans la petite ville de Koh Kong. Nous trouvons une petite guest house très sympathique où le gérant propose de nous héberger gratuitement sur des matelas sur la mezzanine. Pas de confort mais de bonne économie ! Nous louons des motos pour le reste de la journée et prenons le chemin de la plage. En route nous tombons dans le piège des bombes à eau des familles cambodgiennes qui fêtent la nouvelle année. Nous lâchons nos engins afin de nous mêler à la bataille avec acharnement. Entre whisky offert par la maîtresse de maison, tir au  pistolet à eau, « tartinage » de talque sur le visage, course poursuite avec les enfants et les grands nous finissons trempés de la tête aux pieds et même pour certaines les fesses dans les tonneaux d'eau !

Puis enfin la mer. L'eau est délicieusement chaude et entre deux batailles d'eau (ça sera notre fil rouge du week-end) nous profitons de la vue sur la plage de sable fin bordée de cocotiers. Puis pêche aux coquillages et dégustation les pieds dans l'eau de nos trouvailles.


Nous profitons du début de coucher de soleil mais alors que le rouge et l'orange envahissent l'océan il est déjà l'heure de rentrer pour se préparer à la fête. Retour quelque peu ralenti cependant par la crevaison du pneu d'une des motos. Mais bon sinon ça ne serait pas le Cambodge.
Tous les Cambodgiens sont de sortie où dînent en famille pour cette soirée tant attendue. Nous nous régalerons de plats typiques au bord de la mer avant de nous immerger dans une boite de nuit khmère au milieu des jeunes cambodgiens déchaînés ! Après des heures de danse nous rentrons pourtant non fatigués mais le lendemain nous partons dans la jungle pour un trek de 2 jours alors un peu de repos n'est pas de refus.

Réveil difficile mais la motivation se fait vite sentir. Nous embarquons sur un petit bateau avec notre guide Pat et les vivres du week-end. Malgré l'air peu rassuré de la plupart de mes compagnons d'expédition nous apprécions tous pleinement la ballade à travers les centaines de mangroves qui bordent notre chemin. Après quelques temps de navigation le silence se fait, le chemin se resserre et nous débarquons dans une ferme au milieu de nul part habitée par une famille cambodgienne. On se sent tout de suite bien dans cette petite habitation au confort rudimentaire encerclée par la nature.


Nous rencontrons les membres de la famille et discutons avec le patriarche de la France, de l'occupation du Cambodge, de la guerre contre le Vietnam et de la vie. Nous faisons a,ussi la connaissance de l'oiseau domestique de la famille, un sarika en khmère, qui à la faculté de reproduire les voix humaines. L'oiseau s'amuser à imiter nos rires et nous tentons de lui apprendre de nouveau mots !
Puis après une tentative d'attaque d'un scolopendre (sorte de mille pattes vénéneux qui donne la fièvre) à laquelle j'échappe de justesse grâce une fois de plus à la délicatesse de ma voix, nous prenons le chemin de la jungle. Le chemin se voit à peine et nous nous enfonçons rapidement dans la végétation luxuriante. La chaleur est presque insoutenable et l’arrêt baignade est plus que bienvenue ! Sur le chemin nous profitons des ressources de la jungle et goûtons aux fruitst du jaquier, aux ananas sauvages ou pommes-cannelles. On joue à se faire « un serpennnnnnnnnnnnnnt », on enchaîne les fous-rire.


Le soir nous rentrons agréablement épuisés et apprécions pleinement notre nuit dans les hamacs ou petites cabane dans les arbres auprès du feu.

Le lendemain c'est reparti pour une ballade de 4h. Une fois de plus la nature ne nous déçoit pas. Nous traversons la jungle ainsi que quelques propriétés avant d'arriver à une petite cascade. Sur le chemin quand même quelques gamelles, des cris lors de rencontres inattendues avec des insectes et un pont en bambou lâchant sous mes sauts de cabris ! La pause déjeuner au bord de l'eau nous permet d'inventer des techniques de pêche inattendues, on récoltera tout de même une dizaine de minis poissons grâce à un T-shirt en filet, une bouteille, une cuillère de riz et beaucoup de patience, et de profiter de la fraîcheur de l'eau. Au retour nous rencontrons des familles bien, voire très, éméchées qui fêtent le nouvel an. Le petit vieux du hameau nous embrasse à plusieurs reprises. Je découvre le baiser cambodgien qui consiste à respirer l'odeur de la personne sur la joue. Il n'a pas du être déçu de l'odeur après toutes ces heures de marche ! Puis nous traversons des champs à perte de vue. La pluie se met alors à tomber et nous sommes rapidement complètement trempés ! La promenade n'en est que plus belle et se terminera en combat de boue et course poursuite pour regagner la maison au plus vite.

Nous devons attendre que la marée remonte pour prendre le bateau et rentrer. Nous profitons de ce temps libre pour enchaîner parties de UNO et de kems pendant que nos hôtes tuent un canard pour le repas du soir. La nuit est tombée et le bateau est enfin là. On se demande comment on va retrouver notre chemin dans le noir mais c'est sans conter les yeux de chat de notre guide !

Finalement nous montons à bord pour un moment de véritable magie. Encerclé par les ténèbres la barque s'engouffrent dans le chemin laissé par les mangroves. Le silence est saisissant, la beauté du moment encore plus. Des centaines de lucioles illuminent les arbres telles des guirlandes scintillantes indiquant le chemin. Dans l'eau, au contact de nos mains les planctons fluorescents inondent les eaux obscures de lumières telles des boules de feu. Dans le ciel les étoiles et quelques éclairs achèvent ce magnifique tableau. Le trajet est magique et clôture en beauté cette excursion.
Je me rappelle alors pourquoi j'aime tant voyager.
Le lendemain nous rentrons tranquillement sur Phnom Penh la tête pleine de beaux souvenirs et de jolies rencontres. Cette nouvelle année commence bien !

Tranches de vie Cambodgienne

La vie au Cambodge c'est :
-profiter des week-ends pour sortir faire la fête mais aussi découvrir les environs de la capitale
-passer un après-midi à Phnom Tamao, le zoo/réserve de la région

-des paysages magnifiques à travers la campagne cambodgienne qu'on ne se lasse pas d'admirer au fils des promenades en tuk-tuk ou moto

-des petites tables sur pilotis pour manger les pieds dans l'eau

-des baignades toute habillée dans le Mékong pour respecter la pudeur des cambodgiens
-regarder les familles se baigner et les enfants jouer dans l'eau des multiples fleuves de la région

-être apaisée par le calme des cambodgiens
-se mêler aux cambodgiens excités le temps d'un match de boxe cambodgienne

-des fourmis des fourmis toujours des fourmis. Pour ceux qui connaissent mon aversion pour ces petites bestioles fourbes et malignes imaginez qu'ici il y a des fourmis partout : dans mon lit, dans mon assiette, sur mes pieds, sur mon ordinateur... Une horreur !!
-des collègues qui se dévalorisent et vous place sur un piédestal injustifié juste parce que vous êtes occidentaux. Mais surtout une équipe adorable avec qui c'est très agréable de travailler

-effleurer du bout des doigts un piment, se toucher la bouche, avoir la langue en feu, oublier, se toucher les yeux et pleurer !
-avoir un colloc qui se fait voler son scooter dans la cour de la maison quand tout le monde est sous la douche, puis se refaire voler, deux scooters cette fois en forçant le portail...
-s'éclater avec des cambodgiens sur des danses traditionnelles, la monkey dance (danse du singe) ou que sais-je encore
-tomber amoureuse du Cambodge un peu plus chaque jour
-se rendre compte que les khmères sont de grands enfants qui adorent se marrer et s'amuser

-apprendre à faire de la moto semi-automatique
-aller à la fête foraine version khmère et admirer Phnom Penh du haut de la grande roue avec des gens qui ont le vertige
-faire du karaoké dans des petits salons privés
-se réveiller la nuit avec une fuite d'eau dans sa salle de bain, ne plus avoir de frigo, bref avoir une maison qui tombe en miette !!
-prendre un cours de cuisine khmère, apprendre à faire des nems et du amok (plat typique à base de poisson) et se rendre compte que de toute façon je ne pourrai jamais retrouver les bons ingrédients en France

-s'habituer à l'odeur étouffante des petits marchés couverts
-goûter des sauterelles grillées avec les conducteurs de tuk-tuk
-se faire faire des manucure et pédicure comme les cambodgiennes
-être trop triste de quitter le Cambodge...


jeudi 26 avril 2012

Aguas Calientes, Lagos de Morenos et San Miguel de Allende


3 avril 2012 : départ d'Anaïs des États-Unis vers le Mexique... Vol court et voyage sur le même continent, mais changement radical de culture !
Me voilà dans le premier continent Latino de l'Amérique, un pays plein de couleurs et traditions.
Je passerai un mois et demi au Mexique ce qui me laissera bien le temps de m'imprégner de ce pays, connu pour sa cuisine, sa musique et son activisme politique fort s'observant dans de nombreux domaines dont l'art.


Hormis l'attrait que j'avais depuis un certain temps pour le Mexique, ce voyage est l'occasion de retrouver ma chère « mama mexicana » Citlalli, amie de cœur rencontrée en Argentine et mentor m'ayant enseigné la technique photographique sténopé.


Dès mon arrivée à Mexico city, je me rend donc dans la ville où habite Citlalli : Aguas Calientes, grande ville du centre aride du pays, à 8h de la capitale Mexicaine. J'aurai donc la chance de connaître dès mon arrivée une immersion à 100% dans la culture Mexicaine en suivant Citlalli dans sa vie quotidienne. Je rencontrerai Pepe, son copain ainsi que ses nombreux amis, tous photographes professionnels. Je serai donc plongé dans cette culture mexicaine et grâce à eux en apprendrai plus sur l'histoire, l'art, la religion, la vie quotidienne et les traditions du pays... et surtout sur les spécialités culinaires, la nourriture étant sacrée au Mexique !





Lors d'un weekend nous partirons Pepe, Citllali et moi sur les routes désertiques dans de beaux paysages parsemés de cactus de toutes formes. Nous nous rendrons dans l’état voisin, celui de Jalisco pour rendre visite à la famille de Citlalli habitant à Lagos de Moreno, ville coloniale très jolie. 

Nous nous rendrons aussi dans un autre village coloniale plein de couleurs : San Miguel de Allende, dans l’état de Guanajuato . Ce sera très sympa de se balader dans les ruelles animées de la ville, et sur la place bondée durant ce weekend de semaine sainte. Nous déambulerons entre les vendeurs de nourriture de rue, les cireurs de chaussures les enfants jouant et les mariachis chantant pour des familles... Ce weekend de semaine sainte dans des villages m'aura permis d'avoir un bonne aperçu de certaines traditions mexicaines dans la vie quotidienne et au regard de la religion, le catholicisme étant omniprésent et extrêmement fort.




MEXIQUE



lundi 2 avril 2012

Kep et l'Ile au lapin

De nouveau au Cambodge...
Kep c'est l'histoire du besoin déjà pressant de s'éloigner le temps d'un week-end de la cohue citadine en compagnie de Mboula (ma colloc) et Wuillaume (un des expats français).
C'est l'occasion de découvrir la joie du voyage en mini van avec les locaux. On sait lorsqu'on entre dans le van mais on ne sait, ni quand on partira (il faut attendre que le véhicule se remplisse), ni quand on arrivera (ça dépend du temps, de la route, du nombre de pause...).
Arrivée très tardive à Kep le vendredi soir et courte nuit dans une guest house aux allures d'oasis puis nous prenons le chemin du petit port touristique.

Nous embarquons à bord d'un petit bateau à moteur en direction du paradis perdu, le Koh Lanta du Cambodge, cap sur Kho Tonsay ou l'île au lapin.
Nous sommes accueillis par une longue et étroite plage de sable blanc coincée entre la mer du Golf de Thaïlande et des petits bungalows rudimentaires.
L'atmosphère sereine de l'île nous enveloppe déjà et j’apprécie déjà ce petit bout de terre isolée du reste du monde.

L'exploration de l'île nous permet de mesurer les dégâts causés par l'homme en découvrant à grands regrets des plages recouvertes de déchets en tous genres. Quelques rares spots sont épargnés et nous profitons pleinement de la baignade. De nombreux lézards croiseront notre chemin dans la forêt luxuriante ainsi qu'un serpent téméraire prêt à me bondir dessus !Après un difficile duel visuel entre la bête et moi je réussis finalement à faire fuir le danger grâce à la puissance de mes cordes vocales !
De retour au « village » (sur l'île seule une dizaine de familles résident de façon permanente) nous nous laissons rattraper par le rythme ralenti de l'île et alternons siestes, lectures et baignades.
Quelques autres rares touristes en font autant alors que les habitants de l'île vaquent tranquillement à leurs occupations : cuisine, ménage, réparation de bricoles, jeux avec un jeune bébé, repos ou parties de rigolade.



Mais Kho Tonsay c'est aussi un régale pour les papilles. Entre smoothies et poissons ou crevettes tendrement grillés, nous apprécions à leur juste valeur les ressources culinaires du lieu.

L'île est aussi réputée pour ses couchers de soleil mais alors que nous étions bien installés, prêts à admirer le spectacle, Dame nature intervint en changeant le programme au profit d'un spectacle tout aussi impressionnant. Tel un nuage annonçant la fin du monde une épaisse masse noire recouvre en quelques minutes l'océan. Le ciel alors teinté de jaune changea successivement de couleur pour passer du gris au noir puis au orange. Un spectacle splendide, agrémenté de quelques éclairs et bientôt d'une pluie abondante et continue. Fascinés par tableau surprenant nous restons là, paralysés par la beauté et la force de la nature.
Puis privés d'activités en plein air nous succombons à l'appel du UNO et jouons 3h durant avec un autre français rencontré sur place et un cambodgien intrigué par le jeu.



Le lendemain, après un petit déjeuner au soleil et quelques baignades, nous regagnons la ville de Kep pour découvrir son célèbre marché aux crabes. Nous testons les brochettes de calamars et les gauffres à la coco accompagnées d'un délicieux jus de canne à sucre (très courant ici). Puis nous choisissons soigneusement nos propres crabes dans les petits paniers de pêche que les femmes du marché nous font ensuite cuire dans de grandes marmites. Un véritable régale ! La réputation des fruits de mer de la ville ne peut être que confirmée !



C'est déjà l'heure de rentrer car au Cambodge on trouve difficilement des bus après 14h. Avec regret je gagne ma place, laissant dernière moi ce petit coin de tranquillité...