Au passage à la frontière, petit aperçu (côté laotien et cambodgien), de la corruption locale à hauteur de deux fois 2$ ... et oui, parce que les pauvres, ils n'ont pas décidé de travailler un dimanche.
Le trajet est long jusqu'à Siem Reap, mais nous sommes récompensées de notre patience en dégotant un hôtel (quasi) de luxe pour une modique somme. De grands lits propres nous attendent, salle de bain privée et pour couronner le tout, piscine dans le jardin de l’hôtel !
Siem Reap est le point de chute de tous les visiteurs venus admirer Angkor. Cependant la ville en elle-même vaut aussi le détour.
Il fait bon se balader dans les rues animées de la ville malgré la chaleur presque insupportable. Au Cambodge comme en Thaïlande et au Laos, les marchés ne manquent pas et nous profitons de chacun pleinement. Au marché de nuit nous avons même l'occasion d'assister à des danses traditionnelles. Les danseuses bougent gracieusement leurs mains et illustrent à travers la danse des scènes de vie quotidienne. Le masque est aussi un accessoire largement utilisé dans les spectacles cambodgiens.
Le temps d'une journée, nous partons dans les alentours de la ville, pour découvrir un petit village sur pilotis plein de charme. Durant la balade en bateau sur l'un des canaux du lac Tonlé Sap, nous assistons au travail quotidien des paysans et des pêcheurs. Leurs torses nus, leurs muscles saillants sous les rayons du soleil et à demi plongés dans l'eau, leurs corps sculptés par le dur labeur journalier nous offrent un spectacle saisissant ! On se sentirait presque de trop à immiscer ainsi dans leur intimité sauf quand nous partageons, une fois de plus, un moment de jeux complice avec les enfants du village (jouer à l'élastique nous fait retomber en enfance!).
Siem Reap se prête aussi aux sorties et nous découvrons avec amusement une boite de nuit cambodgienne où les jeunes se pressent avec plaisir.
Notre arrivée au Cambodge est encore fraîche mais nous remarquons dès le départ des traits de la singularité de la culture cambodgienne. Très souriants et gentils comme les laotiens, ils sont cependant encore plus agréables et avenants et font preuve d'un humour et d'une audace notables. L'humour est un outil indispensable dont il faut mieux se munir, en particulier pour marchander. Mais les cambodgiens sont aussi susceptibles et n'aiment ni le conflit ni quand le ton monte. Il nous faudra nous armer de patience !
Mais notre séjour à Siem Reap est surtout marqué par la visite magique des temples d'Angkor.
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