De nouveau au Cambodge...
Kep c'est l'histoire du besoin déjà pressant de s'éloigner le temps d'un week-end de la cohue citadine en compagnie de Mboula (ma colloc) et Wuillaume (un des expats français).
C'est l'occasion de découvrir la joie du voyage en mini van avec les locaux. On sait lorsqu'on entre dans le van mais on ne sait, ni quand on partira (il faut attendre que le véhicule se remplisse), ni quand on arrivera (ça dépend du temps, de la route, du nombre de pause...).
Arrivée très tardive à Kep le vendredi soir et courte nuit dans une guest house aux allures d'oasis puis nous prenons le chemin du petit port touristique.
Nous embarquons à bord d'un petit bateau à moteur en direction du paradis perdu, le Koh Lanta du Cambodge, cap sur Kho Tonsay ou l'île au lapin.
Nous sommes accueillis par une longue et étroite plage de sable blanc coincée entre la mer du Golf de Thaïlande et des petits bungalows rudimentaires.
L'atmosphère sereine de l'île nous enveloppe déjà et j’apprécie déjà ce petit bout de terre isolée du reste du monde.
L'exploration de l'île nous permet de mesurer les dégâts causés par l'homme en découvrant à grands regrets des plages recouvertes de déchets en tous genres. Quelques rares spots sont épargnés et nous profitons pleinement de la baignade. De nombreux lézards croiseront notre chemin dans la forêt luxuriante ainsi qu'un serpent téméraire prêt à me bondir dessus !Après un difficile duel visuel entre la bête et moi je réussis finalement à faire fuir le danger grâce à la puissance de mes cordes vocales !
De retour au « village » (sur l'île seule une dizaine de familles résident de façon permanente) nous nous laissons rattraper par le rythme ralenti de l'île et alternons siestes, lectures et baignades.
Quelques autres rares touristes en font autant alors que les habitants de l'île vaquent tranquillement à leurs occupations : cuisine, ménage, réparation de bricoles, jeux avec un jeune bébé, repos ou parties de rigolade.
Mais Kho Tonsay c'est aussi un régale pour les papilles. Entre smoothies et poissons ou crevettes tendrement grillés, nous apprécions à leur juste valeur les ressources culinaires du lieu.
L'île est aussi réputée pour ses couchers de soleil mais alors que nous étions bien installés, prêts à admirer le spectacle, Dame nature intervint en changeant le programme au profit d'un spectacle tout aussi impressionnant. Tel un nuage annonçant la fin du monde une épaisse masse noire recouvre en quelques minutes l'océan. Le ciel alors teinté de jaune changea successivement de couleur pour passer du gris au noir puis au orange. Un spectacle splendide, agrémenté de quelques éclairs et bientôt d'une pluie abondante et continue. Fascinés par tableau surprenant nous restons là, paralysés par la beauté et la force de la nature.
Puis privés d'activités en plein air nous succombons à l'appel du UNO et jouons 3h durant avec un autre français rencontré sur place et un cambodgien intrigué par le jeu.
Le lendemain, après un petit déjeuner au soleil et quelques baignades, nous regagnons la ville de Kep pour découvrir son célèbre marché aux crabes. Nous testons les brochettes de calamars et les gauffres à la coco accompagnées d'un délicieux jus de canne à sucre (très courant ici). Puis nous choisissons soigneusement nos propres crabes dans les petits paniers de pêche que les femmes du marché nous font ensuite cuire dans de grandes marmites. Un véritable régale ! La réputation des fruits de mer de la ville ne peut être que confirmée !
C'est déjà l'heure de rentrer car au Cambodge on trouve difficilement des bus après 14h. Avec regret je gagne ma place, laissant dernière moi ce petit coin de tranquillité...
Pense à commercialiser ta voix comme arme contre les serpents!Tu ferais fortune! Ali
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